Press "Enter" to skip to content

Comment rationaliser et industrialiser la production de communs numériques ?

Retour sur l’intervention de Samuel Paccoud, Responsable technique de France Université Numérique (FUN) à l’occasion de la journée des « Blue Hats ».

Lors du rendez-vous européen de l’écosystème Open Source qui s’est déroulé les 8 et 9 novembre dernier à Paris, Samuel Paccoud, Responsable technique de France Université Numérique (FUN) a fait une intervention devant la communauté BlueHats. Pour la quatrième année consécutive, à l’initiative de Bastien Guerry, référent logiciel libre à la Direction interministérielle du Numérique (DINUM), cette communauté qui rassemble développeurs et concepteurs, a consacré une journée dédiée au partage d’expérience autour des logiciels libres dans l’administration publique.

À cette occasion, Samuel Paccoud a évoqué la collaboration interministérielle autour de Jitsi en mettant en avant le rôle essentiel de la DINUM qui, sous l’impulsion de Jean-Michel Mazouth, a enclenché une dynamique de mutualisation entre services techniques publics afin de co-construire et partager les développements informatiques. Partant de l’exemple des développements réalisés en partenariat avec le programme Paris Digital Lab de CentralSupélec, le responsable technique de FUN a évoqué l’émulation et le partage d’expérience autour d’un projet en condition réelle d’entreprise pour produire un prototype opérationnel mais aussi les développements récents autour de la transcription multilingue.

L’enjeu primordial de cette mutualisation est de rationaliser les coûts et de produire un code accessible à toutes et tous. Cette collaboration constructive est le résultat du travail de « makers » impliqués dans les projets de développement : celles et ceux qui produisent un code open source et le partagent à la communauté. Ainsi les efforts financiers injectés dans les développements permettent la création de communs numériques réutilisables qui participent à l’accélération de la transition vers un numérique souverain et transparent

La production et le partage de code est une première étape dans la rationalisation du travail, ajoute Samuel Paccoud. Ce travail collaboratif pourrait se développer et la DINUM pourrait endosser un rôle pivot de pilotage de la production d’applications et de librairies, que ce soit dans les établissements publics et par la sphère privée et, pourquoi pas, de porter le déploiement, la mise à l’échelle et la gestion des applications conteneurisées en open-source.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *