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Un cadre commun de micro-accréditation européen

L’European MOOC Consortium travaille depuis 2019 au déploiement d’un cadre commun de micro-accréditation (Common Microcredential Framework) afin de créer des dispositifs transférables pour la formation tout au long de la vie.

Les partenaires de l’European MOOC Consortium (EMC) ont été lauréats d’un projet européen Erasmus + baptisé «EMC Labour Market» en partenariat avec des services publics de l’emploi européens, des entreprises et des organisations sectorielles.

L’objectif de ce projet est de renforcer l’usage des MOOC à des fins de formation professionnelle continue en Europe, en particulier dans les secteurs en tension et les secteurs émergents.

Il répond à la demande des apprenants d‘acquérir de nouvelles connaissances, compétences et savoir-faire, par le biais de cursus de courte durée, reconnus et de qualité, qui peuvent également être utilisés pour obtenir des diplômes universitaires. Le Common Microcredential Framework (CMF) définit un cadre pour mettre en place ces objectifs au sein des principales plateformes européennes de MOOC et des établissements d’enseignement supérieur de leurs réseaux. L’ambition est de jeter les bases d’un nouveau dispositif d’accréditation international, permettant aux universités de répondre aux besoins de formation tout au long de la vie. 

Les adhérents de l’EMC dont FUN fait partie, collaborent avec leurs partenaires universitaires respectifs, pour essayer d’assurer une plus grande cohérence, qualité et transférabilité via le cadre commun de micro-accréditation.

Pour garantir la qualité dispositif, le cadre commun de micro-accréditation ou CMF, stipule que l’obtention d’une micro-accréditation permet la délivrance de crédits académiques (ECTS). Cette exigence garantit que les cursus sont développés dans le cadre national d’accréditation des universités et, en Europe, conformément au cadre européen des certifications (European Qualification Framework – EQF), un cadre de référence commun dont l’objectif est de rendre les accréditations plus lisibles et compréhensibles à travers différents pays et leurs systèmes d’enseignement supérieur.

Dans ce cadre, un dispositif micro-accrédité doit respecter les spécifications suivantes :

  • Correspondre à un nombre d’heures de travail compris entre 100 et 150 heures, incluant les révisions et l’évaluation.
  • Correspondre au niveau 6 ou 7 tels que définis dans le cadre européen des certifications, soit en France, les niveaux Licence et Master.
  • Mettre en place une évaluation qui permet d’accorder des crédits universitaires (ECTS), soit directement après la réussite du cursus micro-accrédités, soit par la reconnaissance des acquis lors de l’inscription comme étudiant à l’université.
  • Appliquer une méthode fiable de vérification d’identité au moment de l’évaluation qui soit conforme aux politiques de l’université et/ou largement adoptée par les plateformes autorisées à utiliser le CMF.
  • Fournir à l’apprenant un relevé qui indique les résultats d’apprentissage, le nombre total d’heures de travail requis, le niveau et le nombre de crédits obtenus.

Ces cursus micro-accrédités visent à être reconnus entre établissements d’enseignement supérieur afin de créer un écosystème dans lequel les apprenants pourront valider ces micro-accréditations au sein d’un réseau d’universités dans le cadre d’un diplôme de Licence ou de Master.

En ce qui concerne la France, les formations qui entrent dans ce cadre commun répondent au nom de GRADEO.

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